Congrès de l'Union Africaine de Judo

Dans le préambule de la 33e Championnats d'Afrique qui se tiendra toute la semaine à Agadir, Maroc, a eu lieu le Congrès de l'Union Africaine de Judo.

Un congrès qui a été, au cours de cette année olympique, particulièrement important, car l'ensemble du conseil de l'UAJ, dirigé par le général Lassana Palenfo, a dû être renouvelé. Parmi les 50 fédérations membres UAJ, 27 étaient présents et ont pu valider la réélection de l'équipe sortante dans son intégralité. Le nouveau Comité Exécutif est composé de:

• Président - Lassana Palenfo (Côte-d'Ivoire)
• Vice-président - Habib Sissoko (Mali)
• Secrétaire général - André Angwe Aboughe (Gabon)
• Trésorier Général - Mhirsi Hedi (Tunisie)

Voir ci-dessous pour le Comité Directeur à plein désigné par le président UAJ.

Plus tôt dans la journée, le général Palenfo, à l'occasion du son rapport présidentiel, a indiqué le dynamisme de l'ensemble du continent et les membres des fédérations, malgré les difficultés rencontrées par de nombreux pays et les crises sociopolitiques qui ont eu lieu au cours des quatre dernières années. "Il est parfois difficile pour nos fédérations de suivre le calendrier international, les distances sont énormes et les dépenses sont importantes, mais nous avons de très bonnes relations avec la Fédération Internationale de Judo, qui nous aider non seulement en termes d'équipement, mais aussi en termes financiers ou ressources humaines». Quelques mois avant les Jeux Olympiques à Londres, la FIJ a également investi dans le centre de préparation olympique à Alger, un centre qui est un outil indispensable pour le développement du judo en Afrique et pour la préparation des athlètes du continent.

Général Palenfo a également énuméré quelques possibilités qui seront explorées dans l'avenir pour soutenir le développement croissant de judo du nord au sud et l'est à l'ouest du continent:

- Un centre de développement cartographique,
- Plan pour la préparation de jeunes talents,
- Formation,
- Le développement de l'apprentissage des progressions pour les entraîneurs et les enseignants,
- Enrichissement du site UAJ,
- Recherche de sponsors,
- Revitalisation des compétitions régionales...

Après le rapport du Président, le secrétaire général, trésorier général, les directeurs sportive, les directeurs de l’arbitre, Entraineurs et l'éducation et directeur de la communication ont été présentés et tous ont été approuvés par acclamation. Tous les directeurs ont mis en évidence l'important travail qui a été fait au profit des jeunes de tous les pays.

A la fin du congrès, plusieurs personnalités ont été décernées par le président UAJ. Parmi eux, l'ancien secrétaire général de la FIJ et membre du Comité exécutif FIJ, le Dr Hédi Dhouib (Tunisie) et le directeur du développement de la FIJ et vice-président de l'UAJ, M. Habib Sissoko (Mali).

Un potentiel énorme
Au cours de la conférence de presse qui a suivi le tirage au sort officiel de la compétition, le président de la FIJ, Marius Vizer L., a également mis en évidence les points forts de l'Afrique de judoka: "s'il ya un continent qui a un énorme potentiel dans le développement du sport, c'est l'Afrique. Et ce potentiel est encore plus évident dans le judo." Président Vizer a également rappelé qu'il y avait encore beaucoup de travail à faire: "le judo en Afrique a un réel avenir, mais nous devons travailler dur pour rattraper le reste et transformer le potentiel en réalité La Fédération internationale a mis et met encore beaucoup d'efforts pour permettre au Judo continentale de trouver sa vraie place dans l'arène internationale. Pour cela, tout le monde doit travailler dur pour construire un avenir claire, fondée sur la structure, le matériel, les aides humaines et financières fourni par notre fédération».

Au-delà de tout ce qui est éducation
Le président de la FIJ, soutenu par le Président UAJ, a saisi l'occasion de mettre l'accent sur l'éducation: «Le judo est le sport le plus éducatif que vous pouvez imaginer et nous avons vraiment besoin de mettre l'éducation au centre de tous les développements, à travers le monde, et plus encore ici en Afrique."

Depuis l'élection de M. Vizer à la tête de la FIJ, plus d'un million et demi de dollars ont été investis dans le développement du judo et l'Afrique a été largement contribuée. Un vaste programme social est en cours d'élaboration en Afrique du Sud, un programme qui devra être reproduit dans d'autres pays. Le Judo pour les enfants et le judo pour les commissions de la paix sont également très actifs dans plusieurs pays africains et de la FIJ, avec le soutien du gouvernement algérien, a mis en place le Centre olympique de préparation en Algérie, qui a servir plusieurs membres qui seront présents à Londres l'été prochain.

À la fin de la conférence de presse, M. Vizer a conclu par un hommage qui a été rendu à la Fédération royale marocaine de judo qui a relevé le défi d'organiser les championnats d'Afrique, qui ont été initialement prévu au Mali. En raison des événements dans le pays, le concours avait été transféré à Agadir. "Je souhaite que le Mali peut rapidement sortir de sa crise et je tiens à féliciter le Maroc pour ses efforts considérables pour organiser l'événement dans un court temps».

Au cours de la semaine, un record est présenté par la représentation de 31 pays à Agadir.